Une tres bonne lettre a propos des enfants d'un individue de Memramcook!!!

kidadhd
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AIDONS NOS FAMILLES POUR UNE SOCIÉTÉ SAINE.

« …l’être humain est un produit de la société dans laquelle il vit . »
Nous envoyons plein de gens dans les différentes parties du monde pour
aider soit en leur donnant à manger, les défendre contre un régime
quelconque ou combattre à leur côté. Mais si ça va si bien au Canada, pourquoi avons-nous besoin de tant de prisons si pleines et pourquoi cherchons-nous à avoir des lois plus dures pour les jeunes contrevenants?

Les jeunes en prisons deviennent institutionnalisés.

C’est-à-dire qu’ils subissent le code et doivent le suivre à une
intensité telle qu’ils se reconditionnent à ce mode de vie seul et
perdent la faculté de vivre dans la communauté. « À l’intérieur », ils
s’endurcissent, en apprennent plus sur les façons de faire
criminelles. Et lorsqu’ils en ressortent, ils ne peuvent plus « dealer
» avec la communauté. Ils se sentent rejetés et ressentent un sentiment de revanche.

Moi, je dis aidons nos familles. Aidons les parents et les enfants à
vivre en une famille sainement fonctionnelle où règne l’Amour sain qui favorisera l’attachement sain. L’attachement sain est la base du
développement sain du cerveau de l’enfant qui deviendra un individu
actif dans le développement sain de sa communauté et des gens autour de lui. (Lorraine Fox, doctorat en psychologie clinique et en développement organisationnel et intervenante à l’enfance)

L’enfant apprend en jouant d’après Jean Piaget. Pour que l’enfant
joue, il est préférable qu’il soit avec des gens (sa famille) avec qui
il se sent bien et dans un environnement et une atmosphère propice au jeu.

Alors si nous pouvons aider la famille de cet enfant à le lui
offrir nous contribuons à long terme au développement sain de notre
société. Pour une meilleure idée de ce qui contribue au développement sain de l’enfant jusqu’à l’âge adulte, l’organisme Jeunes d’abord/Youth First au www.gmsenbunitedway.ca parle des 40 acquis. «

Notre communauté du Grand Moncton et du sud-est du Nouveau-Brunswick a toutes les ressources nécessaires pour s’assurer que les jeunes gens ont "les bonnes choses" dont ils ont besoin pour grandir sainement, poser des choix positifs et ne pas se laisser abattre quand les temps sont difficiles: les acquis développementaux!

Les messages clefs, ou les idées qui soulignent cette approche, sont:

● percevoir les jeunes et les gens comme des agents de changement plutôt que des problèmes à régler;

● insister sur les forces et les ressources que nous avons, plutôt
que sur les problèmes et ce qu’il nous manque;

● bâtir et partager une vision commune du développement de la
jeunesse dans les secteurs multiples de la communauté;

● chaque personne est capable de contribuer au renforcement des
«acquis ». »

Alors posons-nous la question : « Qu’est-ce qui fait que l’enfant
n’a pas tout ce qui lui est propice ou bien pourquoi il est si
difficile pour les parents de le lui offrir? »

Je crois fermement que chacun de nous peut aider jeunes et familles.

Premièrement tout simplement en leur faisant une place dans la société et dans nos cœur. Un sourire de temps en temps ne peut que leur faire du bien.

Même si nous ne recevons pas la réaction escomptée, soyons
confiant que nous les avons touchés.

Une autre façon dont les parents ont besoin qu’on les aide à voir au
développement sain des leurs est de les aider avec leurs nombreuses responsabilités dans différents aspects de leur quotidien.

Nous avons déjà beaucoup de gens et d’organismes qui les aident.

Par exemple les parcs, les restaurants avec coin des petits, la banque alimentaire pour les plus démunis, etc. Ils doivent partager temps, énergies et argent entre enfants, coût de la vie présent (garderie, essence, bouffe, etc.) et futur (études, retraite, rénovation, voiture, maladie, etc.)

Ils doivent se partager entre la famille, le couple, la maison, les
courses, la garderie et le travail. Du côté de la famille et du couple,
nous pouvons tous aider des amis qui sont parents en gardant ou même en les invitant à une activité ensemble.

Maintenant, l’inévitable, le côté monétaire. Beaucoup trop de parents
vivent dans l’incertitude de la fin du mois. Il faut les accompagner
dans ce quotidien. Ceci m’amène à mon introduction « Mais si ça va si bien au Canada, pourquoi avons-nous besoin de tant de prisons si pleines et pourquoi cherchons-nous à avoir des lois plus dures pour les jeunes contrevenants? »

Lorsque le gouvernement augmente les impôts et que le coût de l’essence augmente, se sont nos familles qui en sont le plus
touchées. Tout en gardant tous les autres projets d’ici et d’ailleurs dans le monde, ne pouvons-nous pas aider nos bâtisseurs
de sociétés en allégeant les coûts de garderie, d’université,
d’électricité?

Nous avons subi une hausse d’impôt provincial l’an passé car la population néo-brunswickoise baisse avec l’exode vers l’Alberta. Trouvons des moyens pour garder nos gens ici et ces gens-ci aussi paieront de l’impôt.

Et nos chères et précieuses éducatrices en garderie, elles sont les models de nos enfants de 8 à 10 heures par jours. Aidons-les en leur donnant les outils et le salaire qui leur permettront d’être à la hauteur du potentiel de nos enfants et d’avoir eux-mêmes des enfants.

Au lieu d’avoir des hausses d’impôts, des coûts de la vie ou une
loi plus dure sur nos jeunes, pourquoi ne pas tout simplement aller voir nos familles qui sont à la base de la société et de donner la main à un enfant.


Sylva McLaughlin

Parent, citoyen, intervenant et animateur communautaire, mais
par-dessus tout un être humain avec ses sensibilités.

Memramcook, N.-B.

Sylva McLaughlin
Préposé au prêt
Bibliothèque Champlain
Université de Moncton
Moncton, N.-B.
506-858-4157